Ces plantes exotiques de l’hémisphère Sud, dont la plupart sont originaires d’Afrique du Sud (Protea cynaroides, la protée royale, est l’emblème de ce pays) peuvent s’adapter à l’extérieur dans nos jardins, en tout cas dans les situations favorisées en bordure de littoral et être cultivées ailleurs en pot ou en véranda.

Plantation au jardin

Les protéas sont des plantes de climat semi-tropical et ne peuvent donc pas survivre partout à nos hivers européens. Leur rusticité, variable suivant les espèces, est de l’ordre de -3° à -10 °.

Il faut donc les réserver aux jardins du littoral ou éventuellement aux jardins de ville bien protégés. Une autre condition indispensable à leur croissance est un sol très bien drainé car ils ne supportent pas l’excès d’humidité, particulièrement l’hiver. Ils doivent donc être installées dans un endroit ensoleillé et abrité et bénéficier d’autre part d’un PH acide (6 ou moins) à l’égal des plantes de terre de bruyère.

Les protéacés n’aiment pas être « dérangées » au niveau des racines : éviter les transplantations et n’abimez pas les racines en nettoyant autour des pieds.

La croissance des protéacées est variable suivant les espèces, certains pouvant atteindre jusqu’à 2/3 m en 10 ans. (Banksia, certain Leucadendrons…) d’autres comme la protea royale ne dépassant guère 1.00/1.50 m.

En pot ou bac

Ces plantes ont des exigences proche des plantes de terres de bruyère, il faut donc les installer dans un substrat acide (mélange de terre bien drainée (1/3) et terre de bruyère (2/3)). Il convient de veiller à l’arrosage en période de végétation, par contre arroser très peu l’hiver.

Entretien

Engrais : N’est pas toujours utile mais si nécessaire, toujours utiliser un engrais à libération lente «  spécial protéacées », pauvre en acide phosphorique et surtout ne pas surdoser, ces plantes ayant horreur des excès de salinité.

Taille : Eliminer les fleurs fanées, sinon ne tailler, toujours en période de végétation, que si l’arbuste à une forme disgracieuse.