Peut-on faire pousser un camellia en bac ?
La réponse est oui sous réserves de quelques soins : ceux-ci vous permettront de profiter de la floraison durant de longues semaines et toute l’année du port élégant de l’arbuste et de son feuillage vernissé.
La coutume de cultiver les camellias en poterie vient de leur pays d’origine, la Chine ou le Japon, où cette coutume existe depuis des siècles, aussi bien dans les cours des temples que dans celles des habitations privées. On y pratique même la formation du camellia en bonsaï. Pourquoi ne pas s’inspirer chez nous qui avons une climat aussi favorable ? Si le style asiatique n’est pas votre tasse de thé, une poterie provençale ou italienne fera tour aussi bien l’affaire, de même qu’un bac en bois, voire un pot pastique (ayant l’inconvénient de la légèreté).
Faut-il choisir des variétés particulières ?
Toutes les variétés de camellias peuvent pousser en bac. Il est vrai que l’on recherche de préférence pour cet usage des variétés au port élégant, plutôt compact. Nous vous recommandons parmi les japonica et hybrides : Daintiness, Spring Formal, EG Waterhouse, Adorable, Nuccio’s Pearl et Jewel, Nobilissima, Coquetti, San Dimas, Inspiration, Margaret Davis, Janet Waterhouse, Sunny Side, Freedom Bell, Nicky Crisp…Pour les champêtres : Fairy Wand, Spring Festival, Sweet Emily, Quintessence, Transnokoensis… ; dans les sasanqua : Yuletide, Hiryu, Pink Goddess, Versicolor, Yume…
Quelle est la meilleure exposition ?
L’idéal pour un camellia en pot est une situation abritée des vents dominants et pas trop desséchants : éviter le plein sud contre un mur (à réserver aux sasanquas, sous réserve d’arrosages réguliers). Pour le rempotage, choisir un terreau bien adapté (terreau de plantation ou terre de bruyères additionnée de fermure et d’un peu de terre franche). Durant l’hiver, si vous avez une pièce pas trop chauffée, vous pouvez le rentrer pour profiter de sa floraison : dans ce cas, pulvérisez le feuillage régulièrement.
Et l’entretien ?
D’abord l’arrosage régulier en période de sécheresse : 1 à 3 fois la semaine suivant la température. Eventuellement une taille de formation annuelle (en avril après la floraison) et ne pas oublier un apport d’engrais « plantes de terre de bruyère » en deux applications (printemps/été).