Le bon emplacement :
L’exposition convenant le mieux à la plupart des camellias est l’ombre légère, à l’abri des vents dominants. Les camellias hybrides et beaucoup de japonica d’accommodent du plein soleil (sauf si le sol est trop sec, l’idéal étant « le pied au frais, la tête au soleil ») alors que les camellias sasanqua, champêtre et reticulata préfèrent une exposition ensoleillée, tout au moins en climat atllantique et au nord de la Loire.
Le sol doit être acide (PH5 à 6, sinon remplacer la terre comme indiqué plus loin) et surtout bien drainé.
La mise en place :
Dans un sol acide (ce qui est le cas le plus fréquent en Bretagne) : creuser un trou de deux fois la largeur et la profondeur de la motte pour une plante forte (60/80 cm et plus) et trois fois pour une plante plus petite. Y mettre un mélange composé de 50 % de terre de bruyère ou terreau plantation + 50 % de la terre végétale du trou. Y ajouter un peu d’engrais organique à libération lente ou de fumure.
Dans un sol calcaire : creuser un trou comme indiqué ci-dessus (ou une cuvette plus grande s’il s’agit d’une plantation en groupe). Isoler les parois par un film plastique et remplir ce trou d’un mélange spécial terre de bruyère en en y ajoutant un peu de fumure.
Ne pas trop enterrer la plante (le dessus de la motte doit être au niveau du sol), ceci pour éviter un excès d’humidité au pied de la plante, tout en ménageant une cuvette autour de la motte pour y diriger l’eau d’arrosage. Arroser abondamment immédiatement après la plantation