Les « rétics » sont des « sun lovers » et n’aiment pas trop le froid (sauf certains hybrides (voir liste variétale) qui le supportent plutôt bien). Il est donc possible d’en planter à l’extérieur en France sur toute la zone littorale de la Manche à Menton et dans de nombreuses villes à l’intérieur. A titre comparatif, la rusticité du Camellia réticulata est égale ou supérieure à celle des Eucalyptus dits rustiques et nettement supérieur à celle du mimosa. Il y a donc plus d’un jardin qui peut s’en parer ! Dans les régions plus continentales un abri hivernal est nécessaire, l’idéal étant une serre froide pour les renter l’hiver (culture en bac).
Nous n’insisteront pas sur les exigences de ces plantes communes à tous les camellias (sol acide : 5 à 6.5 de PH – sol bien drainé) mais ils ont quelques particularités : nous l’avons dit, ils préfèrent la pleine lumière et même le plein soleil et supporte bien la sécheresse.
Bien que les fleurs soient peu sensibles à la pluie et au vent, éviter une exposition trop ventée en bord de mer. En Bretagne un mur exposé plein sud leur convient tout à fait. L’ombre trop dense est à proscrire car ils fleuriront peu.
L’utilisation normale de ces plantes est donc plutôt en spécimens entourés d’arbustes plus compacts : la liste peut-être très longue et laissée à l’imagination de chacun. Une association « naturelle » serait avec des Azalées japonaises, des Rhodos à petit développement, des arbustes bas acidophiles, des plantes vivaces, et pourquoi pas, pour les passionnés à d’autres camellias à port compact ou étalé. Pour ceux qui ne disposent pas d’un grand jardin, une solution économique est le palissage le long d’un mur contre un treillis. Certaines variétés s’accommodent très bien de cette situation.